Marina Dernier

Pour mieux connaître notre artiste, voilà son histoire et sa motivation à réaliser notre projet collaboratif avec le collège pour l'embellissement de notre village

Mon histoire

Au collège un intérêt déjà marqué pour les cours de dessin (de bonnes notes, le soutien et des conseils en extra de mon professeur pour aller plus loin), des activités arts plastiques entre midi et deux. (déjà une fresque sur le thème du cinéma pour le foyer)

Une révélation au lycée, quand je me suis retrouvée parmi mes pairs, à commencer les arts plastiques et l’histoire de l’art dès la seconde, des voyages scolaires d’une semaine pour visiter des musées et lieux artistiques  en France……ce qui m’a motivée jusqu’au bac.
Et 3 années à l’académie des Beaux Arts qui restent avec le lycée parmi mes meilleurs souvenirs d’apprentissage. Un grand attrait pour la bibliothèque de l’école où j’ai découvert l’art en Asie, et plus particulièrement la culture japonaise, qui depuis ne me quitte plus. des rencontres avec des profs spécialisés, coloriste, volume, approche scientifique de la matière…..un creuset d’idées et d’échanges, de projets et de prototypes, trop bien!!
Ensuite une formation en infographie, des logiciels en retouche, création d’images, de films, l’outil informatique me sert encore beaucoup dans mon travail aujourd’hui.
J aime créer avec toutes sortes de médium, j’adore chercher des images ou  des techniques de cultures, de pays, d’époques différentes de la mienne, je suis très curieuse. J’aime découvrir aussi de nouveaux artistes. Antiques, anciens, contemporains...Et je suis touchée par toute la poésie que l’Homme peut réussir à transcender de ce monde, ce qui contrebalance toutes les horreurs qu’il peut aussi réaliser.
Un atelier c’est pour moi un centre de recherches et d’expérimentations, de mises au point de  prototypes, de collectes d’informations, de documentations, ça foisonne et dans la  création j’ai un grand sentiment de liberté: celui de se réapproprier le monde, s’inspirer d’influences qui font  intuitivement écho et de recréer et proposer « son » monde. 

Ma Mission

Pour ce projet, ce qui me plaisait c’est à la fois le challenge de faire intervenir des élèves, car c’est me rappeler que j’ai eu leur âge, et que j’adorais à leur âge avoir ce genre de projet, même si je sais qu’ils ne seront pas tous investis de la même manière, et aussi le fait de devoir illustrer des monuments, des activités locales, de la végétation typique de la région, comme un témoignage documentaire, rien n’est laissé au hasard, on peut faire un paragraphe sur chaque chose représentée car elles ont toutes une bonne raison d’être sur ce mur ici, à Plaisance du Gers. Aussi je me rends compte que inconsciemment ou pas le format du mur et la réalisation que j’ai prévue dessus, me rappelle étrangement un lais de kimono, dans ses dimensions et dans l’agencement de ses motifs, les kimonos japonais, matériaux avec lesquels j’adore travailler.